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Le PDG de Solana, M. Toly, qualifie les problèmes de gaz d'Ethereum de bogue de déni de service.

Dans un tweet, M. Yakovenko a comparé l'état actuel du réseau Ethereum à un bogue de déni de service (DoS), terme utilisé pour décrire un type de cyberattaque qui submerge un système avec un trafic excessif, le rendant inutilisable pour l'usage auquel il est destiné.

Le tweet de Yakovenko'souligne qu'Ethereum traite le même nombre de transactions aujourd'hui qu'il y a un mois. Cependant, les frais ont considérablement augmenté en raison d'une seule application, ce qui a eu pour effet d'évincer tous les autres utilisateurs. Il a établi un parallèle avec son expérience de dix ans dans le domaine des noyaux de systèmes d'exploitation, où une telle situation serait considérée comme un bogue DoS.

Les implications

Les frais de gaz élevés d'Ethereum'ont été un problème de longue date, en particulier pendant les périodes d'augmentation de l'activité du réseau. En tant que l'une des principales plateformes de contrats intelligents, Ethereum héberge de nombreuses applications décentralisées (dApps) qui permettent une variété de cas d'utilisation, y compris la finance décentralisée (DeFi), les jetons non fongibles (NFTs) et les jeux. Cependant, l'incapacité de la plateforme à s'adapter efficacement a conduit à la congestion et à la montée en flèche des frais de transaction, provoquant la frustration des utilisateurs et des développeurs.

De l'avis de Yakovenko, l'état actuel d'Ethereum s'apparente à un bogue DoS, car une seule application consomme la majorité des ressources du réseau, empêchant ainsi les autres utilisateurs d'accéder à la plateforme à un prix abordable. Cette situation entrave non seulement la croissance et l'adoption des dApps basées sur Ethereum, mais limite également le potentiel de l'ensemble de l'écosystème blockchain.

Le débat

Les commentaires de Yakovenko'ont suscité un débat animé parmi les amateurs de crypto-monnaies, les développeurs et les initiés de l'industrie. Ils affirment également qu'il est inexact de comparer les frais de gaz élevés d'Ethereum à un bogue DoS, car ce dernier signifierait que personne ne pourrait effectuer de transactions. Toly a répondu en disant qu'en termes de système d'exploitation, ce qui se passe actuellement sur Ethereum est un déni de service, car cela fait attendre les autres applications plus longtemps ou nécessite plus de ressources.

D'autre part, les partisans du point de vue de Yakovenko'affirment que l'état actuel d'Ethereum met en évidence l'importance de l'évolutivité dans les réseaux décentralisés. Ils soutiennent que les alternatives à haute performance, comme Solana, sont bien placées pour capitaliser sur les lacunes d'Ethereum et attirer les utilisateurs et les développeurs à la recherche de plateformes plus abordables et plus efficaces.

Conclusion

Le tweet d'Anatoly Yakovenko comparant les frais de gaz élevés d'Ethereum à un bogue de déni de service a déclenché un débat sur les défis d'évolutivité auxquels la plateforme est confrontée. Alors qu'Ethereum 2.0 promet de résoudre ces problèmes, la demande croissante d'applications et de services décentralisés souligne le besoin de réseaux blockchain robustes et évolutifs. Alors que l'espace des crypto-monnaies continue d'évoluer, il reste à voir comment Ethereum et ses concurrents s'adapteront pour répondre aux demandes d'une base d'utilisateurs en constante expansion.

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